Présentation de la formation audit et contrôle de gestion
Il suffit d’interroger un petit échantillon de contrôleurs de gestion pour se rendre compte que les perceptions de leur métier bifurquent vers deux acceptations bien distinctes : il y a d’un côté les contrôleurs de gestion « d’obédience » plutôt financière que l’on appelle les experts des chiffres dans le jargon, et de l’autre des profils beaucoup plus orientés vers l’opérationnel que l’on appelle les business partners. Le point sur la formation pour devenir auditeur ou contrôleur de gestion…
Comme accéder au métier d’auditeur ou de contrôleur de gestion ?
Pour devenir auditeur ou contrôleur de gestion, il faut décrocher un bac+5, même si aujourd’hui, et au vu de la demande dans le secteur, des postes d’assistants ou de junior sont parfois accessibles dès le bac+2. Voici la liste des diplômes qui peuvent conduire vers les métiers de l’audit et du contrôle de gestion :
- Les diplômes des écoles de commerce : un cursus spécialisé n’est pas forcément nécessaire. Les lauréats des masters financiers peuvent tout à fait s’orienter vers l’audit et le contrôle de gestion ;
- Les Masters comptabilité-contrôle-audit, sciences du management, etc.
- Les DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) ;
- Le DIEP (diplôme de l’Institut d’études politiques) section économie et finance ;
- Le diplôme d’ingénieur complété par une formation gestion-comptabilité-finance.
Les débouchés
Si le métier d’auditeur est connu de tous (interne et externe), celui de contrôleur de gestion est plus subtil. L’expert des chiffres, première bifurcation du métier, insiste sur le côté technique, calculatoire et financier du métier. En effet, le dessein principal de ce professionnel s’appelle le reporting. Il est donc d’abord le garant de la fiabilité des données, mais aussi de leur traçabilité. Il veille au respect des procédures et contribue à la rationalisation des coûts. D’un autre côté, il pourra être chargé dans les grandes structures d’assurer la gestion budgétaire et d’accorder une attention particulière aux écarts significatifs avec les objectifs stratégiques assignés au départ : il initie en ce sens les mesures correctives nécessaires. Il est relativement déconnecté de l’opérationnel pour garantir son indépendance.
Parallèlement à cette vision verticale et hiérarchique, le contrôleur de gestion « business partner » se distingue par son implication directe dans l’opérationnel, dans la mesure où il mobilise ses compétences empiriques et sa connaissance du terrain pour agir sur les différents profils avec lesquels il coopère.